Non non, je ne suis pas mort ou ne déprime pas au point de ne pas vouloir écrire cet article sur la finale; j’ai seulement eu un jour de congé lundi et du coup beaucoup de choses à faire hier. Revenons donc une dernière fois sur la 18ème Coupe du Monde et sa finale qui nous aura tous fait vibrer.
Avant de commencer tout de suite avec les évènements qui nous ont tous marqué, faisons comme d’habitude et commençons par le début, notamment la journée de samedi. Il ne faut, en effet, pas oublier que le match pour la troisième place était effectivement ici très suivi et encore plus attendu que la finale pour certains.
Je suis donc arrivé à Düsseldorf samedi en fin d’aprem’ afin de rejoindre Laetitia et Greg. Au programme shopping pour Laetitia et attente pour nous (ça Laeti, je ne pouvais pas ne pas m’en souvenir hé hé). Ahhh… Les nanas, les nanas, les nanas ! Pas loin d’une heure pour choisir un maillot de bain, et une fois qu’on a le maillot, il faut, bien sûr, le sac de plage pour aller avec. Cherchez pas les mecs c’est trop compliqué et ça nous dépasse. Ensuite, pour se remettre de ça, un petit tour au café rapide et retour chez Laeti. Soirée pépère plus que sympa puisque Greg est barman et nous a fait des Mojitos (pour commencer) qui étaient délicieux pour l’apéro. Le match Allemagne-Portugal fut sympa, mais forcément moins attrayant que ce qui allait se passer le lendemain. Notons néanmoins que qu’il fût de bonne qualité et que l’Allemagne, pour sa dernière prestation chez elle, nous a livré un spectacle à la hauteur des espérances de son public. A ce propos, le troisième but de Schweinsteiger est de toute beauté. Ensuite après un repas léger mais efficace, nous avions émis la possibilité de ressortir, mais les savoureux cocktails de Greg ont eu raison de nous et nous nous sommes finalement couchés et éteints vers une ou deux heure du mat’. De toute façon, il fallait que nous soyons en forme pour le lendemain…
Réveil tranquille et session pâtes carbo au déjeuner (il faut bien se caller le bide avant de picoler nan ?), avant de partir vers 16h pour Cologne où nous avons décidé d’aller pour le match. Cette ville bouge encore plus que Düsseldorf et accueille une vrai «Fan-Fest» (en gros une espèce d’écran géant-Biergarten spécial Coupe du Monde en centre ville), ça promet. Nous retrouvons Talal à la gare, c’était pas compliqué, nous étions déjà en train de chanter et lui jouait du sifflet au milieu de celle-ci. De suite nous attaquons une «petite bouteille» (1,5L) de Cuba-libre (vive la dilu !), direct en arrivant en commençant à hurler dans les rues avec les cornes de supporters et les drapeaux et comme son nom l’indique, ce cocktail, ça libère ! C’est donc bien parti, nous arrivons sur ce à la fameuse Fan-Fest, bonne ambiance, ça chante des deux côtés, ça boit de la Kölsch (la bière de Cologne) et ça rigole bien, mais on sent quand même la tension qui monte petit à petit.
Avant de commencer tout de suite avec les évènements qui nous ont tous marqué, faisons comme d’habitude et commençons par le début, notamment la journée de samedi. Il ne faut, en effet, pas oublier que le match pour la troisième place était effectivement ici très suivi et encore plus attendu que la finale pour certains.
Je suis donc arrivé à Düsseldorf samedi en fin d’aprem’ afin de rejoindre Laetitia et Greg. Au programme shopping pour Laetitia et attente pour nous (ça Laeti, je ne pouvais pas ne pas m’en souvenir hé hé). Ahhh… Les nanas, les nanas, les nanas ! Pas loin d’une heure pour choisir un maillot de bain, et une fois qu’on a le maillot, il faut, bien sûr, le sac de plage pour aller avec. Cherchez pas les mecs c’est trop compliqué et ça nous dépasse. Ensuite, pour se remettre de ça, un petit tour au café rapide et retour chez Laeti. Soirée pépère plus que sympa puisque Greg est barman et nous a fait des Mojitos (pour commencer) qui étaient délicieux pour l’apéro. Le match Allemagne-Portugal fut sympa, mais forcément moins attrayant que ce qui allait se passer le lendemain. Notons néanmoins que qu’il fût de bonne qualité et que l’Allemagne, pour sa dernière prestation chez elle, nous a livré un spectacle à la hauteur des espérances de son public. A ce propos, le troisième but de Schweinsteiger est de toute beauté. Ensuite après un repas léger mais efficace, nous avions émis la possibilité de ressortir, mais les savoureux cocktails de Greg ont eu raison de nous et nous nous sommes finalement couchés et éteints vers une ou deux heure du mat’. De toute façon, il fallait que nous soyons en forme pour le lendemain…
Réveil tranquille et session pâtes carbo au déjeuner (il faut bien se caller le bide avant de picoler nan ?), avant de partir vers 16h pour Cologne où nous avons décidé d’aller pour le match. Cette ville bouge encore plus que Düsseldorf et accueille une vrai «Fan-Fest» (en gros une espèce d’écran géant-Biergarten spécial Coupe du Monde en centre ville), ça promet. Nous retrouvons Talal à la gare, c’était pas compliqué, nous étions déjà en train de chanter et lui jouait du sifflet au milieu de celle-ci. De suite nous attaquons une «petite bouteille» (1,5L) de Cuba-libre (vive la dilu !), direct en arrivant en commençant à hurler dans les rues avec les cornes de supporters et les drapeaux et comme son nom l’indique, ce cocktail, ça libère ! C’est donc bien parti, nous arrivons sur ce à la fameuse Fan-Fest, bonne ambiance, ça chante des deux côtés, ça boit de la Kölsch (la bière de Cologne) et ça rigole bien, mais on sent quand même la tension qui monte petit à petit.
Greg à la gare de Düsseldorf au départ...
Cherchez pas, on l'a trouvé notre prochaine Marianne !
Cherchez pas, on l'a trouvé notre prochaine Marianne !
Et là, petite parenthèse, cela m’a marqué ce soir là: je ne sais rien du destin mais les deux rencontres de la soirée ont été quand même marquantes… Tout d’abord, au bout de dix minutes j’ai rencontré Medih, le frère de Tarik (qui est un bon pote de promo) que j’avais rencontré deux ou trois fois à Paris et qui bosse ici chez Renault. Dans une ville de 975.000 habitants et sur une fête où il y avait 2000 personnes, faut le faire quand même. Ensuite, une demi-heure plus tard, je tourne la tête et voit une française super sympa, Sara, avec qui j’avais discuté à Düsseldorf quelques jours plus tôt lors de la demi-finale. Je n’avais pas pris ses coordonnées ni rien, et voilà qu’elle aussi je la retrouve. Le monde est vraiment petit, le destin étonnant. Bon tout le monde est là, ça peut commencer. Marseillaise à tue-tête et c'est parti.
Ils sont pas beaux nos francais ? Greg à l'air captivé comme tout par je ne sais quoi et moi j'ai l'air d'un vrai débile... Talal y'a que toi qui assure sur cette tof.
Dès la 7ème minute faute sifflé (imaginaire là par contre, il faut le dire) en faveur de Malouda qui se trouvait dans la surface de réparation et penalty. Zizou ne laisse à personne d’autre le soin de le tirer et notre héros national (en tout cas à cet instant du match) réussi une magnifique panenka, limite certes, mais le ballon a bel et bien franchi la ligne. La France est pour l’instant championne du Monde 2006. Chez les supporters français c’est la folie, les italiens sont, eux, un peu abattus.
Malgré cela, nous ne sommes qu’au début du match et un match c’est 90 minutes minimum avec des arrêts de jeu (ça les italiens depuis l’année 2000 sont bien placé pour le savoir). Ce qui devait arriver arriva et nous entrons dans une phase de nette domination italienne… Moins d’un quart d’heure plus tard la réponse; sur un corner, Materazzi envoi une tête au fond des filets de Barthez et c’est au tour des italiens de connaître leur moment d’euphorie. Après une fin de première mi-temps inquiétante pour nos bleus, c’est sur un score de parité que les équipes s’en retournent au vestiaire.
Retour sur le terrain un quart d’heure et deux bières plus tard et c’est au tour de l’équipe de France de mener le jeu. Cette domination se poursuivra presque jusqu’au bout de la partie. Il y aura même un penalty non sifflé ce coup ci sur une faute commise sur Malouda (on dira que cela compense le premier, pour ne pas être mauvaise langue). Les chants d’encouragement ne cesseront pas mais la tension est à son comble. Nous entrons alors dans les prolongations, la France continue ses attaques mais ne trouve pas la faille dans le but de Gianluigi Buffon qui est impérial (surtout sur cette claquette après une belle tête de Zidane).
Et là c’est le drame… Marco Materazzi, après une phase de jeu dans le camp italien glisse quelques mots au capitaine des Bleus. Zidane se replie en défense mais se retourne d'un seul coup. Il fait deux pas et assène un violent coup de tête (comme on dirait plus communément, il lui met une grosse tête) sur le torse de l'Italien. L'arbitre hésite. Les joueurs italiens protestent. Le quatrième arbitre, donne une indication à l’arbitre de champ. Celui s'en retourne sur la pelouse d'un pas ferme. Il sort un carton rouge et repousse tout palabre. Le roi s’en ira comme ça… C’est moche.
Que c’est il passé dans la tête du champion, que lui a dit cet italien ? Voilà des questions qui resterons probablement sans réponse précises mais qui alimenteront encore la polémique pendant encore quelques temps je pense. Quoiqu’il en soit, ce geste est impardonnable pour plusieurs raisons. Tout d’abord, on en dira ce que l’on en veut, mais pour moi, c’est la seule et unique raison qui fait que nous ne méritions pas d’être champions du Monde. Effectivement, nous avons mené cette partie nous avons aussi étés bien meilleurs tout au long de la compétition mais un tel geste, venant de la part d’un tel joueur est impardonnable. Peu importe ce que Materazzi lui a dit, même si c’est une insulte au plus haut point, nous ne somme pas dans un match de cour d’école, mais dans une finale de Coupe du Monde.
Certains diront qu’il est humain, ce qui est vrai, mais il a un pouvoir que peu ont… Il est capable d’influencer tellement de gens à travers ses actes qu’il se doit aussi de les contrôler. Qu’il le veuille ou non, c’est ça la contrepartie d’être une star «classe» normalement. Sinon tu vas avec Jessica Simpson et Kate Moss dans les magazines people à la con et tu est une star méprisable. Un hardcore headkick à 10 minutes de la fin d’une grande carrière, ça casse une image et ça gâche des souvenirs (même si, bien sûr, ça ne les efface pas)
Je suis fan de ce mec et de ses éclairs de génie depuis maintenant plus de 10 ans, mais ça, je crois que cela m’aura vraiment partiellement détruit l’image que j’avais de cet homme. Un homme plus qu’un footballeur, jamais «affiché» comme un Ronaldo dans la presse people, impliqué dans de nombreuses actions caritatives, un champion du Monde, d’Europe et qui a remporté la Ligue des Champions… Comment peut-on avoir une telle réaction sur un terrain de finale d’une telle compétition en portant un brassard de capitaine et les espoirs de plus de 60 millions de gens ? Je ne pourrais malheureusement jamais comprendre sûrement car il est vrai que peu de gens sont enclins à avoir à supporter une telle pression dans leur vie. Mais peut être aussi parce que je ne saurai jamais ce que c’est, je ne lui donnerai pas raison ou ne le défendrai pas pour cela.
À 34 ans, si l’on ne peut pas se comporter de telle manière à honorer l’image de la star adulée que l’on est, et, au lieu de transformer cette rage de faire mal en rage de vaincre pour peut être marquer un but, ça me fend le cœur de l’écrire, mais on ne mérite pas d’entrer dans le club très fermé des doubles champions du Monde.
Est-ce que Thuram a donné un coup de boule à chaque insulte raciste ? Et quid d'Henry, Vieira ou Makélélé ? Doit-on donner un coup de tête à chaque parole de travers ? Zidane a pété les plombs. C'est tout. Et ce n'est pas la première fois. Rappelons qu'en 1998 déjà, il avait écrasé la cuisse d'un Saoudien, qu'en 2000 il avait raté le ballon d'or à cause d'un coup de tête déjà, avec la Juventus... Zidane n'est pas un ange, encore moins un Dieu comme on a voulu nous le faire croire. C’est un grand champion et il aurait du quitter le stade comme un grand champion, la tête haute, même sans la coupe; il est parti comme un malfrat, sans même oser venir récupérer sa médaille ni accorder aux millions de téléspectateurs le bonheur d'acclamer sa carrière avec respect.
Ce à quoi il faut également penser, c’est aux millions de jeunes pour qui Zidane est un modèle, tous ces fans qui ne rêvent que d’une chose, c’est de lui ressembler. Quelle incidence cela aura sur eux ? Je pense que cela est plus triste qu’autre chose. Enfin, on peut se demander les conséquences que cela aura eu sur l’équipe… Le leader de celle-ci, le cadre, l’homme qui rassure, qui canalise les esprits et qui sait trouver les mots pour motiver ses potes se fait sortir, que se passe t’il alors dans leur tête ? Peut être que cela aura aussi eu des répercussions sur le mental du groupe et peut être perdons nous aussi la Coupe du Monde pour cela.
Je ne condamne pas l’homme mais son geste, d’ailleurs le plus malheureux des français n’est autre que lui je pense. Plus que l’envie de le blâmer, cela me rend maussade de penser qu’au lieu de finir sa carrière avec les honneurs qui lui sont dus et sur un trône de roi, un des trois meilleurs (peut être le meilleur même) joueurs de tous les temps sortira par la petite trappe, la sortie de secours. Dommage. Nous ne sommes pas champions du monde cette année et j'en suis très triste, mais le départ de Zizou dans ces circonstances m'attriste encore plus. Ce que j’espère maintenant c’est qu’il sera intelligent dans sa dernière conférence de presse et saura trouver les mots justes pour avoir au moins la classe de s’excuser et de reconnaître ses torts.
Au delà de ces nombreuses critiques que certains trouveront peut être difficiles et avec lesquelles ils ne seront pas d’accord (ça par contre si vous saviez comme j’men fout), le foot français se doit de néanmoins féliciter ce grand joueur pour sa carrière, ce qu’il a apporté aux bleus (on aurait peu être même pas été qualifié sans lui) et les moments qu’il nous a fait vivre. MERCI ZIZOU.
Pour aussi rester objectif et ne pas passer que pour le traître de service, je me ferais aussi l’avocat du diable en condamnant trois autres choses dans cette partie. L’arbitrage, tout d’abord, car malgré une décision irrévocable et juste concernant le rouge sur Zizou, on peut dire que cet arbitrage a été à chier et assez inadmissible pour la finale d’un tel événement. Des erreurs en pagaille aux détriment des bleus c’est sûr. Ensuite, le fait que Materazzi n’ai pas été sanctionné lui non plus pour ses propos. Même si la réaction de notre champion n’est pas la bonne, cela ne justifie en rien des insultes dans une compétition sportive. Moi je serais la FIFA, champion du Monde ou pas, il devrait recevoir des matchs de suspension ou une autre sanction, surtout après avoir avoué que oui, il l’avait bien insulté. Enfin, je trouve lamentable que la vidéo ai été utilisé dans cette partie (pour sortir Zizou) alors que la FIFA et l’autre m….. de Blatter sont contre depuis des années. Nous a t’on concédé un but supplémentaire quand le ballon était bien rentré contre la Corée ??? Voilà aussi question qui mérite réponse.
La fin tout le monde la connaît, un Trézégoal qui loupe de quelques centimètres et la France qui pleure… Pas de honte néanmoins à avoir, nous aurons fait une belle Coupe du Monde, surtout que tous les journalistes si élogieux désormais ne se sont pas privés à l’heure du doute. Il n’y a qu’un vainqueur, c’est la loi du sport et c’est pour cela que c’est aussi passionnant. MERCI LES BLEUS.
Après être néanmoins restés une bonne demi-heure avec les larmes aux yeux pour certains, le rire jaune pour d’autres et le mutisme pour les derniers, nous nous sommes dirigés vers un bar histoire de noyer notre chagrin dans la Kölsch. Laeti et Greg nous ont quittés après le match afin de profiter d’une voiture qui rentrait sur Düsseldorf, mais pas grave, j’ai dormi chez Medih et ainsi j’ai pu faire un peu la fête même si l’ambiance était plutôt maussade. Le lendemain retour au bercail avec un petit détour par chez Laeti pour récupérer mes fringues. Merci beaucoup d’ailleurs pour la machine à laver et l’hébergement de samedi et merci à Medih pour l’hébergement de dimanche.
Malgré cela, nous ne sommes qu’au début du match et un match c’est 90 minutes minimum avec des arrêts de jeu (ça les italiens depuis l’année 2000 sont bien placé pour le savoir). Ce qui devait arriver arriva et nous entrons dans une phase de nette domination italienne… Moins d’un quart d’heure plus tard la réponse; sur un corner, Materazzi envoi une tête au fond des filets de Barthez et c’est au tour des italiens de connaître leur moment d’euphorie. Après une fin de première mi-temps inquiétante pour nos bleus, c’est sur un score de parité que les équipes s’en retournent au vestiaire.
Retour sur le terrain un quart d’heure et deux bières plus tard et c’est au tour de l’équipe de France de mener le jeu. Cette domination se poursuivra presque jusqu’au bout de la partie. Il y aura même un penalty non sifflé ce coup ci sur une faute commise sur Malouda (on dira que cela compense le premier, pour ne pas être mauvaise langue). Les chants d’encouragement ne cesseront pas mais la tension est à son comble. Nous entrons alors dans les prolongations, la France continue ses attaques mais ne trouve pas la faille dans le but de Gianluigi Buffon qui est impérial (surtout sur cette claquette après une belle tête de Zidane).
Et là c’est le drame… Marco Materazzi, après une phase de jeu dans le camp italien glisse quelques mots au capitaine des Bleus. Zidane se replie en défense mais se retourne d'un seul coup. Il fait deux pas et assène un violent coup de tête (comme on dirait plus communément, il lui met une grosse tête) sur le torse de l'Italien. L'arbitre hésite. Les joueurs italiens protestent. Le quatrième arbitre, donne une indication à l’arbitre de champ. Celui s'en retourne sur la pelouse d'un pas ferme. Il sort un carton rouge et repousse tout palabre. Le roi s’en ira comme ça… C’est moche.
Que c’est il passé dans la tête du champion, que lui a dit cet italien ? Voilà des questions qui resterons probablement sans réponse précises mais qui alimenteront encore la polémique pendant encore quelques temps je pense. Quoiqu’il en soit, ce geste est impardonnable pour plusieurs raisons. Tout d’abord, on en dira ce que l’on en veut, mais pour moi, c’est la seule et unique raison qui fait que nous ne méritions pas d’être champions du Monde. Effectivement, nous avons mené cette partie nous avons aussi étés bien meilleurs tout au long de la compétition mais un tel geste, venant de la part d’un tel joueur est impardonnable. Peu importe ce que Materazzi lui a dit, même si c’est une insulte au plus haut point, nous ne somme pas dans un match de cour d’école, mais dans une finale de Coupe du Monde.
Certains diront qu’il est humain, ce qui est vrai, mais il a un pouvoir que peu ont… Il est capable d’influencer tellement de gens à travers ses actes qu’il se doit aussi de les contrôler. Qu’il le veuille ou non, c’est ça la contrepartie d’être une star «classe» normalement. Sinon tu vas avec Jessica Simpson et Kate Moss dans les magazines people à la con et tu est une star méprisable. Un hardcore headkick à 10 minutes de la fin d’une grande carrière, ça casse une image et ça gâche des souvenirs (même si, bien sûr, ça ne les efface pas)
Je suis fan de ce mec et de ses éclairs de génie depuis maintenant plus de 10 ans, mais ça, je crois que cela m’aura vraiment partiellement détruit l’image que j’avais de cet homme. Un homme plus qu’un footballeur, jamais «affiché» comme un Ronaldo dans la presse people, impliqué dans de nombreuses actions caritatives, un champion du Monde, d’Europe et qui a remporté la Ligue des Champions… Comment peut-on avoir une telle réaction sur un terrain de finale d’une telle compétition en portant un brassard de capitaine et les espoirs de plus de 60 millions de gens ? Je ne pourrais malheureusement jamais comprendre sûrement car il est vrai que peu de gens sont enclins à avoir à supporter une telle pression dans leur vie. Mais peut être aussi parce que je ne saurai jamais ce que c’est, je ne lui donnerai pas raison ou ne le défendrai pas pour cela.
À 34 ans, si l’on ne peut pas se comporter de telle manière à honorer l’image de la star adulée que l’on est, et, au lieu de transformer cette rage de faire mal en rage de vaincre pour peut être marquer un but, ça me fend le cœur de l’écrire, mais on ne mérite pas d’entrer dans le club très fermé des doubles champions du Monde.
Est-ce que Thuram a donné un coup de boule à chaque insulte raciste ? Et quid d'Henry, Vieira ou Makélélé ? Doit-on donner un coup de tête à chaque parole de travers ? Zidane a pété les plombs. C'est tout. Et ce n'est pas la première fois. Rappelons qu'en 1998 déjà, il avait écrasé la cuisse d'un Saoudien, qu'en 2000 il avait raté le ballon d'or à cause d'un coup de tête déjà, avec la Juventus... Zidane n'est pas un ange, encore moins un Dieu comme on a voulu nous le faire croire. C’est un grand champion et il aurait du quitter le stade comme un grand champion, la tête haute, même sans la coupe; il est parti comme un malfrat, sans même oser venir récupérer sa médaille ni accorder aux millions de téléspectateurs le bonheur d'acclamer sa carrière avec respect.
Ce à quoi il faut également penser, c’est aux millions de jeunes pour qui Zidane est un modèle, tous ces fans qui ne rêvent que d’une chose, c’est de lui ressembler. Quelle incidence cela aura sur eux ? Je pense que cela est plus triste qu’autre chose. Enfin, on peut se demander les conséquences que cela aura eu sur l’équipe… Le leader de celle-ci, le cadre, l’homme qui rassure, qui canalise les esprits et qui sait trouver les mots pour motiver ses potes se fait sortir, que se passe t’il alors dans leur tête ? Peut être que cela aura aussi eu des répercussions sur le mental du groupe et peut être perdons nous aussi la Coupe du Monde pour cela.
Je ne condamne pas l’homme mais son geste, d’ailleurs le plus malheureux des français n’est autre que lui je pense. Plus que l’envie de le blâmer, cela me rend maussade de penser qu’au lieu de finir sa carrière avec les honneurs qui lui sont dus et sur un trône de roi, un des trois meilleurs (peut être le meilleur même) joueurs de tous les temps sortira par la petite trappe, la sortie de secours. Dommage. Nous ne sommes pas champions du monde cette année et j'en suis très triste, mais le départ de Zizou dans ces circonstances m'attriste encore plus. Ce que j’espère maintenant c’est qu’il sera intelligent dans sa dernière conférence de presse et saura trouver les mots justes pour avoir au moins la classe de s’excuser et de reconnaître ses torts.
Au delà de ces nombreuses critiques que certains trouveront peut être difficiles et avec lesquelles ils ne seront pas d’accord (ça par contre si vous saviez comme j’men fout), le foot français se doit de néanmoins féliciter ce grand joueur pour sa carrière, ce qu’il a apporté aux bleus (on aurait peu être même pas été qualifié sans lui) et les moments qu’il nous a fait vivre. MERCI ZIZOU.
Pour aussi rester objectif et ne pas passer que pour le traître de service, je me ferais aussi l’avocat du diable en condamnant trois autres choses dans cette partie. L’arbitrage, tout d’abord, car malgré une décision irrévocable et juste concernant le rouge sur Zizou, on peut dire que cet arbitrage a été à chier et assez inadmissible pour la finale d’un tel événement. Des erreurs en pagaille aux détriment des bleus c’est sûr. Ensuite, le fait que Materazzi n’ai pas été sanctionné lui non plus pour ses propos. Même si la réaction de notre champion n’est pas la bonne, cela ne justifie en rien des insultes dans une compétition sportive. Moi je serais la FIFA, champion du Monde ou pas, il devrait recevoir des matchs de suspension ou une autre sanction, surtout après avoir avoué que oui, il l’avait bien insulté. Enfin, je trouve lamentable que la vidéo ai été utilisé dans cette partie (pour sortir Zizou) alors que la FIFA et l’autre m….. de Blatter sont contre depuis des années. Nous a t’on concédé un but supplémentaire quand le ballon était bien rentré contre la Corée ??? Voilà aussi question qui mérite réponse.
La fin tout le monde la connaît, un Trézégoal qui loupe de quelques centimètres et la France qui pleure… Pas de honte néanmoins à avoir, nous aurons fait une belle Coupe du Monde, surtout que tous les journalistes si élogieux désormais ne se sont pas privés à l’heure du doute. Il n’y a qu’un vainqueur, c’est la loi du sport et c’est pour cela que c’est aussi passionnant. MERCI LES BLEUS.
Après être néanmoins restés une bonne demi-heure avec les larmes aux yeux pour certains, le rire jaune pour d’autres et le mutisme pour les derniers, nous nous sommes dirigés vers un bar histoire de noyer notre chagrin dans la Kölsch. Laeti et Greg nous ont quittés après le match afin de profiter d’une voiture qui rentrait sur Düsseldorf, mais pas grave, j’ai dormi chez Medih et ainsi j’ai pu faire un peu la fête même si l’ambiance était plutôt maussade. Le lendemain retour au bercail avec un petit détour par chez Laeti pour récupérer mes fringues. Merci beaucoup d’ailleurs pour la machine à laver et l’hébergement de samedi et merci à Medih pour l’hébergement de dimanche.
Medhi et sa charmante pote Barbara. Y'en a qui ont pas tout perdu héhé...
Oups Sara, j'crois qu'il y a ton maquillage qui a un peu coulé... Et j'ai adoré la grosse écharpe en plein été; supporter jusqu'au bout !
Autre nouvelle du jour, comme ça au passage pour ceux que ça intéresse (ça c’est surtout pour toi Maman), j’ai ma 4ème année avec même quelques points d’avance. Voilà, je vais m’arrêter là pour aujourd’hui car la journée de taf a été épuisante, le magazine est bientôt fini et comme les trucs les plus relous sont toujours les derniers j’ai hâte de me coucher là… @ bientôt pour les niouses. YA-HA !
1 commentaire:
toutes mes felicitations pour cette quatrieme année :)
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